Archives privées

Les archives privées constituent un contrepoint indispensable à la perception administrative caractérisant les archives produites par les administrations. La richesse de cette série couvrant toutes les périodes historiques réside dans sa variété : fonds de familles, d’entreprises, d’association ou d’érudits fournissent autant d’informations sur des sujets échappant pour leur plus grande part aux compétences de l’action administrative : le fonds d’une association, comprenant ses dossiers de travail, constituera bien entendu une source plus riche que le dossier de subvention qui sera bien souvent la seule source la concernant dans les fonds d’archives publiques… Par ailleurs, les fonds d’archives privées prennent dans certains cas la suite de fonds publics : c’est le cas par exemple des archives cultuelles, publiques jusqu’à la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, privées depuis lors.

Il n’est guère d’étude historique qui puisse se passer, même ponctuellement, d’un recours aux archives privées : les pièces isolées (1 J), les mémoires et manuscrits de chercheurs (40 J) touchent aux sujets les plus divers. Les fonds d’érudits permettent au chercheur d’aujourd’hui de bénéficier des apports des travaux de ses prédécesseurs et de gagner de ce fait un temps précieux. La consultation des répertoires des séries F et J constitue ainsi, quel que soit le sujet et la période chronologique d’une recherche, une démarche à ne pas négliger.

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