Au XIXe siècle

1811-1907

Jusqu'en 1860

Au XIXe siècle, les sources se multiplient et l'Etat cherche de plus en plus à encadrer et gérer au mieux les enfants dits assistés. 

Il faudra continuer à consulter les archives des hôpitaux. En effet, la charge des enfants leur reste échu jusqu'en 1849. Même au-delà de cette date, vous pourrez y trouver des informations concernant les enfants assistés et les pupilles. 

La sous-série 3 X, assistance sociale est le fonds à consulter en priorité. Vous y trouverez des renseignements sur les établissements publics mais également les établissements privés prenant en charge les enfants "trouvés". De plus en plus de stuctures de ce type voient le jour. En effet, la volonté du XIXe siècle est de faire disparaitre le paupérisme et les orphelins. 

Vous y retrouverez également l'ensemble des lois de protection de l'enfance qui jalonnent ce siècle. 

Sont plus particulièrement à consulter les cotes 3 X 75 à 83. 

Pour les enfants moralement abandonnés, un répertoire alphabétique a été tenu de manière distinctive entre 1890 et 1895 (3 X 85). 

Si la prise en charge concerne un enfant étranger abandonné en France, la cote 3 X 77 contient des dossiers individuels entre 1884 et 1896. 

De la même manière, il vous faudra consulter la sous-série H DEP LIMOGES Q 114 à 207. Les registres H SUP LIMOGES Q 132 à 149 sont consultables en ligne. Les registres d'enfants abandonnés entre 1862 et 1905 (H DEP LIMOGES Q 160-186) n'ont pas encore fait l'objet d'une campagne de numérisation. Dès que cette opération aura été réalisée vous en serez informé via les actualités de notre site Internet.

Des registres sont également tenus de manière séparée pour les enfants moralement abandonnés : H DEP LIMOGES Q 208-209 pour la période 1891 à 1896.

Vous pouvez également consulter les quelques registres conservés dans le fonds de l'hôpital de Saint-Junien, Saint-Léonard-de-Noblat (H SUP SAINT-LEONARD/G 1) et de Saint-Yrieix-la-Perche (H SUP SAINT-YRIEIX/G 6 à 8).  

Les archives communales déposées (notamment la série Q) peuvent être également une précieuse source de renseignements. En effet, il était demandé aux maires de recenser les enfants qui étaient placés en nourrice dans leur commune. 

A partir de 1861

A partir de la loi de 1860, chaque enfant de l'Assistance doit avoir un dossier individuel constitué. C'est une précieuse source de renseignement sur l'enfant, sa vie, son état de santé... 

Ces dossiers sont conservés dans la sous-série X SUP. Ils sont classés par date de naissance et par ordre alphabétique. 

Ils contiennent les informations suivantes : 

  • le numéro d’ordre dans le registre ; 
  • le numéro de matricule ; 
  • la dates de naissance et celle d’admission à l’hospice ; 
  • les noms et prénoms des enfants ; 
  • l'âge des enfants lors de leur admission à l’hospice , 
  • les noms, prénoms et domicile des nourriciers ; 
  • des indications concernant la santé, la constitution, et la tenue de l’enfant ; 
  • des indications concernant l’éducation, le placement, la première communion et les métiers ;
  • les sorties ;
  • les noms et prénoms des mères. Cette rubrique peut contenir le métier et la filiation de la mère ;
  • les observations peuvent notamment indiquer comment l’enfant est arrivé à l’Hospice.

Bon à savoir

Le jour de leur placement, les enfants se voient attribuer un numéro matricule unique. Cependant pour les dossiers les plus anciens, il est possible de trouver plusieurs numéros différents. 

Pour la catégorie des enfants trouvés puis des enfants assistés, le numéro matricule reprend à 1 à chaque année civile jusqu’en 1861. Il est donc possible que plusieurs enfants d’un même département portent le même numéro matricule. À partir de 1862, il est continu, ce qui le rend unique dans chaque département et la série perdure pour la catégorie des pupilles de l’Assistance.

Les numéros matricules sont enregistrés dans les répertoires d’admission tenus par les départements d’origine

L’arrivée des enfants peut également être consignée dans des livres-journaux ou par main courante.

Chaque numéro matricule renvoie à un dossier individuel, mais il est possible de trouver des informations dans bien d’autres types de documents (registres de tutelle, correspondance, rapports, etc.).

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